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Monologue de la passion amoureuse

Dans ce livre qui pourrait à priori ressembler à un nouvel essai sur l’amour, la passion amoureuse parle à la première personne. Elle se prononce sur son énigmatique pouvoir, tient tête, avec humour, à  ceux qui l’ont méprisée ou qui cherchent à la fuir, et remercient tous ceux qui l’ont accueillie bras ouverts avec des paroles emphatiques pour lui donner l’éclat qu’elle méritait. Elle se sent naturellement flattée mais elle n’en reste pas moins sur son quant-à-soi : «Que la chose soit dite et répétée autour de vous : je suis suffisamment bonne fille pour me prêter à toutes les belles théories qui m’embrassent mais aucune, sachez-le, ne me possédera ».

Au détour des philosophes, des artistes et des écrivains qu’elle évoque pour parler d’elle, elle s’amuse de ce qu’elle voit. Car la passion amoureuse, ici, voit et entend tout. De New-York à Vladivostock, elle rend compte de plusieurs saynètes dans lesquelles elle joue pleinement son rôle.

Sachez-le, lecteur, la passion amoureuse très discrètement vous observe.

Pierrick Hamelin, Monologue de la passion amoureuse,

Editions Les Perséides, 2015. (9,90 euros)

 

Une réflexion sur “Monologue de la passion amoureuse

  1. On ne possède jamais la passion amoureuse c’est elle qui vous possède ou plut^t qui vous dépossède. Le livre de Pierrick m’a donné envie de relire De l’amour de Stendhal. lv

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